Les émotions


La joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la surprise, la peur. Ils seraient les 6 émotions de base, desquels découleraient toutes les autres à l’aide de mélanges d’émotions. Nos sentiments occupent une place énorme dans nos vies : chacune de nos réactions à chaque objet ou évènement provoque une émotion quelconque, voire l’indifférence. Cependant, les émotions vont plus loin que seulement un sourire sur le visage : il y a des impacts physiologiques importants. Nous pouvons même considérer certains troubles mentaux comme des excédents d’émotion : la dépression découlerait de la tristesse et la paranoïa, de la peur. Pendant des années, les scientifiques essaient de découvrir la nature et la cause des émotions à travers leur recherche médicale, avec peu de succès.


Ce que nous savons…

Il y a trois parties aux émotions : les émotions subjectives, les conséquences physiologiques et les comportements expressifs.

Les émotions subjectives représentent ce qu’une personne ressent en-dedans d’elle lorsqu’elle vit une émotion. Comme le nom le dit, ces sentiments changent grandement de personne en personne. De plus, ils sont très difficiles à expliquer.

Les conséquences physiologiques sont les plus faciles à mesurer : le cœur qui bat, le sang qui remonte au visage, suer, l’augmentation d’adrénaline… Ces symptômes auraient comme cause différentes émotions : par exemple, le stress augmente le rythme cardiaque, l’humiliation cause le rougissement, la colère et la peur causent l’augmentation d’adrénaline.

Les comportements expressifs sont ce que vous remarquez chez une personne qui dévoile l’émotion que celle-ci est en train de vivre. Le sourire, le rougissement, le ton de la voix, la respiration, les frissons sont tous des comportements expressifs.

Les muscles visages sont contrôlés par des nerfs connectés aux zones du cerveau qui gèrent les réactions volontaires et involontaires, ce qui expliquerait pourquoi les émotions ont un certain contrôle sur la position de notre visage.

Les émotions aideraient pour survivre. Par exemple, la peur nous fait figer en place, ce qui pourrait prévenir les dangers et/ou les attaques (bien sûr, ceci s’applique surtout dans la nature).
Il y a aussi l’intelligence émotionnelle qui signifie la capacité d’être conscient de ses propres émotions. Elle a cinq parties : la conscience de soi, le contrôle des émotions, la motivation, l’empathie et les relations sociales.


Ce que nous ne savons pas…

Nous ne savons pas ce qui cause les émotions. Il y a cependant trois grandes théories. 
La théorie James-Lange propose que la combinaison entre les changements physiques et l’interprétation de ceux-ci sont ce qui forment l’émotion. 

La théorie Cannon-Bard suggère que les stimuli provenant d’un évènement quelconque envoient des messages au cerveau par les cinq sens. Ces messages seraient envoyés à deux places différentes en même temps : le cortex, qui gère les émotions, et l’hypothalamus, qui gère les hormones provoquant des changements physiques.

La théorie Schacter-Singer affirme que les émotions sont une combinaison des deux théories précédentes et que, pour vivre une émotion, il faut un stimulus et un changement physique.

Les scientifiques ne comprennent pas non plus pourquoi nous possédons des émotions, à part pour les quelques qui aident à notre survie, comme la peur. Certains stipulent que ce sont des sources mentales qui dirigent nos gestes et qui nous motivent à faire une chose plutôt qu’une autre.

La recherche dans ce domaine permettrait éventuellement de contrôler les émotions à l’aide de charges électriques envoyées au cerveau. 



Sources


DEBROISE, Anne. Les mystères du cerveau, France, Larousse, 2010, 628p.

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