Lorsque nous pensons au cerveau, une des premières choses auxquelles nous pensons est l’intelligence. En effet, les êtres humains possèdent le quotient intellectuel le plus élevé de tout le royaume animal, un quotient qui peut varier grandement d’un individu à l’autre. On pourrait associer l’intelligence aux mathématiques, aux sciences pures et humaines et aux autres matières de la sorte. Cependant, elle va plus loin que ça : une définition courante est la «capacité à s’adapter à son environnement et à ses modifications ». Toutefois, même cette explication comporte ses erreurs : selon elle, les virus seraient des génies. Clairement, les chercheurs en neuropsychologie ont encore beaucoup de travail en avant d’eux dans ce domaine.
Le fonctionnement de l’intelligence est loin d’être complètement compris, mais nous en connaissons la base, ou du moins nous avons des hypothèses appuyées par des études. Premièrement, l’intelligence ne serait pas le résultat du travail d’une seule partie du cerveau, mais bien de la coordination de plusieurs secteurs. En effet, une étude a prouvé que les zones impliquées sont reliés à l’attention, à la mémoire et au langage, ce qui mène à l’hypothèse que l’intelligence signifie l’efficacité de la communication entre les différentes parties du cerveau. Nous savons aussi que l’intelligence possède des caractéristiques héréditaires et dont génétiques.
Ce que nous connaissons sur l’intelligence concerne beaucoup des liens avec d’autres facteurs afin d’éventuellement trouver ce qui influence cet aspect du cerveau. L’intelligence n’a aucune corrélation avec le poids ni la taille du cerveau. Cependant, il y a des liens entre les zones de cet organe et les domaines (mathématiques, cirque, fonctions humains de base).
Une autre étude a procuré des résultats surprenants sur l’intelligence collective. La satisfaction et la motivation du groupe, ainsi que l’intelligence individuelle de ses membres, n’ont étonnamment eu aucun effet significatif sur la capacité cognitive de l’ensemble. Qu’est-ce qui a réussi à faire augmenter l’intelligence collective du groupe? Les femmes. En effet, plus il y a de femmes, plus le résultat s’est trouvé à être bon. Cependant, les chercheurs affirment qu’il y a quand même besoin de diversité : un groupe seulement formé de femmes performerait moins bien sans la présence d’hommes.
Ce que nous ne savons pas…
Un des plus grands défis lors de la recherche sur l’intelligence est la mesure de celle-ci : il y a controverse entre les scientifiques qui débattent sur comment mesurer efficacement le niveau d’intelligence d’un individu. Pour cette raison, il est très difficile de donner une seule définition globale et précise de ce concept du cerveau.
Certains croient que nous n’avons qu’une intelligence globale. D’autres disent que nous en avons une pour chaque domaine. Certains croient que l’intelligence est innée, d’autres croient qu’elle est acquise. La majorité de nos informations ne sont que des hypothèses controversées qui se contredisent, créant des débats entre scientifiques.
Le fonctionnement avancé de l’intelligence est encore une énigme : tous les facteurs qui l’influencent, les dons présents dès la jeunesse, les différences entre les intelligences individuelle et collective… Le développement de la recherche sur l’intelligence peut mener à d’excellents résultats. Notamment, dans le futur, on pourrait augmenter l’intelligence d’un individu à volonté. En revenant à l’étude sur l’intelligence collective : si nous le comprenons assez bien, nous pourrons augmenter la performance cognitive de plusieurs groupes. Ces groupes peuvent être une famille, une école, une entreprise, une ville, un état, un pays ou même le monde entier.
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